EXPOSITIONS :
La Galerie de l'Aimance invite, dans le cadre de ses expositions "A nos aimances !"
la photographe Rizlane Lazrak à présenter sa série "Lumière noire" du 1er au 30 septembre 2012.
"Lumière noire" comme une métaphore de notre part sombre, de notre part d'ombre,
de notre côté obscur, des moments sombres de notre existence, ces moments qui semblent nous échapper,
échapper définitivement à notre contrôle.
Ces moments où l'horizon semble bouché, où le plus petit pas semble un pas de géant, nous les avons tous vécu.
Pourtant comme un hymne à la vie, parmi cette noirceur, au milieu des profondeurs désolées de notre être
où nous croyons nous être perdus à nous-même, dans ces moments où nous ne nous reconnaissons plus,
où notre image semble n'être plus que son ombre, c'est alors que la magie opère.
À l'image de mes images, il y a toujours une porte de sortie, une fenêtre, une ouverture vers un ailleurs,
vers un meilleur, vers l'inconnu qui inexorablement nous attire et nous fait basculer dans la lumière."
RVB/NB Le spectre du visible et de l'invisible
5 couleurs, 5 photographes, 5 émotions
RÉFLEXIONS DE 5 PHOTOGRAPHES AUTOUR DES COULEURS FONDATRICES DE LA PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE : COULEUR (RVB) ET NOIR & BLANC (NB).
NOTRE DÉMARCHE REPOSE SUR L'UTILISATION DES COULEURS, INCARNATIONS DU DOMAINE DU VISIBLE, POUR APPRÉHENDER SENSATIONS ET ÉMOTIONS, APPARTENANT AU DOMAINE DE L'INVISIBLE.
CHACUN DE NOUS A DONC CHOISI D'EXPRIMER UNE SENSATION OU UNE ÉMOTION À TRAVERS LE PRISME D'UNE SEULE COULEUR.
En décembre 2008, tout juste inscrite j'ai été coup de cœur sur le site SFR Jeunes Talents :
En travaillant sur les couleurs et la netteté de ses clichés, Rizlane Lazrak dévoile, à travers des séries très originales, un univers onirique qui questionne la notion d’infini et d’espace.
"Le blanc étant à mon sens la couleur qui exprime le mieux cette notion d’espace infini, immuable, intemporel" : c’est en ces termes que la délicate Rizlane Lazrak explique sa très belle série "Songe blanc". En jouant ainsi avec cette "couleur" virginale mais aussi avec la netteté de ses photos, la jeune photographe témoigne d’une certaine idée des rapports entre les humains, à la fois proches et affreusement distants. Une signature que l’on retrouve dans ses autres séries qui partent également d’une couleur pour mieux exprimer l’indicible. Des clichés chargés de sens, donc, à découvrir jusqu’au 18 décembre au bar Les Souffleurs (7 rue de la Verrerie, 75004 Paris), pour une exposition-réflexion collective intitulée "RVB/NB Le Spectre du visible et de l’invisible"."
Les deux passions qui m’animent, le graphisme et la photographie, sont à mon sens très proches et n’ont cessé de se compléter et de se nourrir l’une l’autre consciemment ou inconsciemment au fil des années.
Le graphisme m’a appris à composer, structurer ma pensée pour faire passer un message.
La photographie a développé mon imaginaire et m’a permis de m’exprimer plus librement au travers de thèmes familiers ou éveillant ma curiosité.
La série "Songe blanc" est une recherche sur l’espace, l’espace qui sépare ou rapproche les êtres, qu’ils soient oniriques ou réels, le mouvement des corps dans l’espace, la façon dont ils se l’approprient et le rapport qu’il peut créer entre eux ; le blanc étant à mon sens la couleur qui exprime le mieux cette notion d’espace infini, immuable, intemporel.
L’espace qui parfois se résume à une fine frontière est le fil tendu entre ces deux mondes, réalité et rêve, réel et irréel, visible et invisible.
Cet univers onirique est ma vision d’un monde, notre monde ; ce monde peut paraître si souvent dur et cruel mais parfois se révéler source d’instants magiques... à condition de savoir prendre le temps de s’arrêter, de regarder et de rêver.